A Carmina…
Vergel en belleza…
en ese día
que la vi
Cuando existe el amor
lo invisible se hace visible
provocando sonreíres en
los rostros como semillas
en la siembra de la alegría
¡y es la maravilla de la
primavera de mayo!
Y
vi su figura espiga en belleza
vergeles en fluorescencias de
flores
azucenas y florecillas de lavanda
irradiando
sutiles perfumes que fluyen de
aquello siempre en esplendor
que se ama
y
de él tímidamente me llegan sus oleadas
semejando
a los roces entre alas de
mariposas
recién nacidas
Y a ese aquello que atesora
¡amor en alas
de la primavera!
mis labios le musitan tan
levemente
que ni siquiera oídos ni
piel escuchan
mucho menos ocurren
rasgaduras en
el silencio… !qué levedad llegándome
esencias que
sólo capta mi corazón!
Mientras las aberturas entre los
parpados
si dejan mirar a los ojos
por
la rendija infinitez del alma
abriéndose
en haces de arcoíris
donde
por brevísimos instantes
cabriola
en silencio el amor
Y como mi verbo no le
alcanza
suspiros jineteando sobre
ondas
van por mares y atmósferas para
llevarle la retardada
mensajería
de aquéllas luces de mis
pupilas
Y
en el infinitésimo cromático
que
deslinda el día del ocaso
estallando
en sus crepúsculos
acontece
el encuentro de
mi
alma con la de ella
la
fusión de sus acordes
en
frenético allegretto
¡Y vive la
vida aún en
ese imperceptible
finito
de un ramito de luz que
feliz
cuela las florecillas
invisibles
que lucen
sobre su
cabellera
Y
como un milagro ábrase en abanico
alrededor
de ella el espaciotiempo de arcoíris
en
luz bailando en la humedad de mis pupilas
y
por fin en aquel instante mis ojos
viendo
los suyos y los suyos a los míos
brotan
chispas del choque silente que
testimonia
ese breve vivir en alegría
pero
brevedad que es en infinita luz
Y de improviso
en ese breve espaciotiempo
las cataratas de risas
de mis hijas
entretejiéndose con las
de sus hijos
estallan en sonidos de
esporas
que abren porque van a
germinar
como si se besaran notas
del chelo
despertando el júbilo
del piano
¡de ser
invisible el amor se torna
a ser visible
haciendo nítido el
silente
chasquido del beso!
Y
todo el tímido velo se desgarra
dejando
al amor desnudo en su intento
de
querer seguir pasando desapercibido
entonces
ella con sus madres y hermanos
como
un coro que retumba en el bosque
se
desbordan ruidosamente en alegrías
extinguiendo
las tristezas de la lejanía
entonces solo queda amarse
tal
como es el amor desnudo
Y hemos anidado en
las alas de la alegría…
aún en aquella pluma
que la violencia obligó
buscar refugio en un
rincón de la tristeza
Ediciones jaced----------------- |
Traduction gratuite
De l'espagnol au français
Pour Carmina ...
Vergel en beauté ...
ce jour-là que je l'ai vue
Quand il y a de l'amour
l'invisible devient visible
provoquant des sourires
les visages comme des graines
dans le semis de joie
Et c'est la merveille de
printemps de mai!
Et je
l'ai vue se profiler en beauté
vergeles
en fluorescence de
fleurs
lys et fleurs de lavande
me
donnant des parfums subtils qui coulent
de ce
toujours dans la splendeur qui aime
et timidement
ses vagues arrivent
ressemblant
à la friction entre les ailes de
papillons
nouveau-nés
Et que des trésors
Amour sur les ailes du printemps!
mes lèvres murmurent si légèrement
que ni les oreilles ni la peau
n'écoutent
beaucoup moins de déchirures se
produisent dans
le silence ... quelle légèreté
m'arrive
des essences que seul mon cœur
capture!
Alors
que les ouvertures entre
paupières
si elles laissent regarder dans les yeux
à
travers la fente infinie de l'âme
ouverture
dans les rayons arc-en-ciel
où pour
de très brefs moments
prance
en silence, amour
Et puisque mon verbe ne suffit pas
soupire sur les vagues
ils vont par les mers et les
atmosphères à
prendre la messagerie retardée
de ces lumières de mes élèves
Et dans
l'infiniment petit chromatique
qui
délimite le jour du crépuscule
éclatant
dans ses crépuscules
la
réunion de
mon âme
avec la sienne
la
fusion de leurs accords
dans
allegretto frénétique
Et il vit encore dans la vie
cet fini imperceptible
d'une petite branche de
lumière qui
heureux faufile les fleurons
invisible qui regarde
sur ses cheveux
Et comme
un miracle ouvert dans un éventail
autour
d'elle l'espace-temps arc-en-ciel
dans la
lumière danser dans l'humidité de mes élèves
et enfin
à ce moment mes yeux
voir les
vôtres et les vôtres à moi
étincelles
du choc silencieux qui
il
témoigne que bref vivent dans la joie
mais la
brièveté qui est dans la lumière infinie
Et soudain
dans ce bref espace-temps
les rires cataractes de mes filles
augmenté de ceux de leurs enfants
éclater en sons spores
qu'ils ouvrent parce qu'ils vont
germer
comme s'ils embrassaient des notes
du violoncelle
éveiller la joie du piano
L'amour de l'invisible devient
visible en faisant le
clic silencieux du baiser!
Et tout
le voile timide est déchiré
laissant
l'amour nu dans sa tentative
de
vouloir rester inaperçu
puis
elle avec ses mères et ses frères
aussi le
père souriant quelque peu distant
comme un
choeur qui gronde dans la forêt
ils
débordent bruyamment de joies
éteindre
les chagrins de l'éloignement
alors il
ne reste plus qu'à aimer
juste
comme l'amour nu
Et nous nous sommes nichés dans les
ailes de la joie ...
même dans ce stylo que la violence
forcée
chercher refuge dans un coin de
tristesse
Editions Jaced ...